Alain GILLE, élu au Conseil d'Administration de la Ligue et Président du Comité Départemental de l'Hérault, continue son implication dans le développement du sport. En effet, il vient d'être également élu au Comité Départemental Olympique et Sportif (CDOS) de l'Hérault en tant que Secrétaire Adjoint. Une suite logique pour cet amoureux du sport.
Qu'est-ce qui vous a poussé à vous présenter au CDOS ?
Alain GILLE : L'initiative n'est pas venue de moi car mon investissement tant au sein Comité Départemental 34 où je suis Président qu'au sein de la Ligue prend pas mal de mon temps libre ! Le Badminton était déjà représenté au CDOS 34 puisque Jean Claude CLOQUELL (dirigeant dans le club de Sérignan) y occupait la place de Secrétaire Général. Cessant son investissement dans cette association, il a pensé à moi pour le remplacer dans la liste du bureau exécutif. Après avoir discuté avec B. SOTO, qui est devenu le nouveau Président du CDOS 34, et compte tenu du fait que mon investissement ne pouvait être que limité j'ai accepté la fonction de secrétaire adjoint.
La première de mes motivations est de pouvoir contribuer un peu plus à la réussite de l'organisation de Paris 2024 et à travers cela au rayonnement, à la promotion du Badminton. Professeur d'EPS, sportif dans l'âme, je veux contribuer au développement du sport en France surtout auprès de sa jeunesse, de son système éducatif car c'est le milieu que je connais le mieux.
Quels sont vos projets pour la prochaine olympiade ?
Alain GILLE : Je viens juste d'être élu et ne connais pas encore bien le fonctionnement de cette structure, les moyens dont elle dispose mais j'aimerai faire rentrer de manière encore plus conséquente le sport à l'école, le Badminton pouvant y tenir une place plus significative. Les "sports traditionnels" étant tellement présents et ayant une telle exposition médiatique, il reste peu de place pour les sports qui sont relativement jeunes et c'est le cas du badminton dans l'Hérault ! J'ai donc pour objectif de donner à notre sport une place un peu plus importante dans notre paysage sportif qu'il soit scolaire ou fédéral.
Le badminton est rarement représenté dans les instances de l'Etat, qu'en pensez-vous ?
Alain GILLE : C'est peut-être actuellement le cas mais je suis plutôt optimiste car nous sommes une fédération relativement jeune, je pense aussi qu'il n'est pas facile de faire sa place dans des structures où les sports "historiques" sont prégnants. Je dis facilement cela puisque ayant longtemps joué au Football !
C'est également une tâche supplémentaire qui se rajoute à celle de dirigeant de Comité ou autre et il n'est pas facile de trouver le temps nécessaire à ce nouvel investissement. Je vais, par exemple, devoir me libérer du temps en abandonnant certains de mes autres activités bénévoles.